DIAGNOSTIC DE LA SENSIBILITÉ AUX MÉTAUX  

 LES METAUX DENTAIRES : UN PROBLEME DE SANTE ? COMMENT DIAGNOSTIQUER

Actuellement, les connaissances montrent que l’impact des métaux peut être soit immunitaire, soit métabolique par l’échanche des minéraux valencés utilisés dans de nombreuses rèactions métaboliques avec des métaux de valences similaires.

1- Impact immunitaire :

Si l’impact est immunitaire, on va parler de sensibilité voire d’allergie selon l’intensité de la réaction. Dans ce cas, la quantité de poison est faible et la réaction est importante. L’utilisation d’un test sanguin est nécessaire : le test MELISA®  va permettre de quantifier l’état de sensibilité, voire d’ellergie du patient vis-à-vis de tel(s) métal(aux) C’est un test dit “test d’allergie aux métaux”. Il est fait par culture cellulaire des lymphocytes qui sont mis ensuite en contact avec les métaux. Si ceux-ci ont déjà rencontré le métal ou la substance et y sont sensibles, les lymphocytes se multiplient de manière importante. Cette réaction peut être qualifiée et quantifiée en sensible ou allergique, voire même toxique.

2.- impact métabolique :

Si l’impact est métabolique, cela va affecter le fonctionnement de certaines chaînes métaboliques, et l’on va parler d’intoxication. C’est une relation effet/dose, plus il y a de métaux ou substances stockées dans le corps et plus il y aura des effets pervers sur les réactions métaboliques du corps sans pouvoir en prévoir les  conséquences. Grâce au test de provocation, le praticien pourra quantifier le stockage des substances toxiques par le relargage dans les urines suite à l’injection intra-veineuse d’un « chélateur ».  Cette manipulation doit être réalisée par un médecin rompu à l’exercice car elle peut présenter des dangers. Le protocole utilisé dans mon étude est celui du Dr Van Der Schaar qui a développé ce concept depuis un trentaine d’années.

Une analys sanguine ne permet pas de mettre en évidence la présence de métaux, sauf en cas d'intoxication massive.

Pour connaître la sensibilité voire l'allergie du patient, ou son intoxication on dispose de :

Le test sanguin MELISA® qui est un test de réactivité des lymphocytes mis en contact avec certains métaux ou substances. L'avantage de ce test est qu'il ne se fait pas sur le patient et donc qu'en cas d'allergie, il n'y aura pas de risques de symptômes désagréables comme avec les test cutanés. Le test de provocation (chélation): on injecte un produite chélateur et on récolte les urines de 24 heures. Ce qui permet de savoir si le patient relargue des métaux et surtout lesquels. Le test de mesure électrique électrogalvanique buccalqui est le  test de la mesure de l'électricité des obturations métalliques et qui permet d'une part de connaître l'ordre de dépose des obturations et d'autre part de connaître le potentiel de toxicité des métaux par électrolyse des composants des métaux des amalgames entre autres.

La prise en charge du patient se fera chronologiquement:  

  1. Réaliser une mesure électrogalvanique buccale
  2. Réaliser un test de provocation
  3. D’après les résultats du test,  procéder à un test MELISA des métaux présents dans la bouche + ceux hors-normes apparaissant dans le test de provocation

 A partir des résultats, 4 cas de figure peuvent alors apparaître :

1.      patient sensible voire allergique,  non intoxiqué       MELISA + / PROVOCATION -

2.      patient intoxiqué, ni sensible ni allergique                MELISA - / PROVOCATION +       

3.      patient sensible/allergique ET intoxiqué                   MELISA + /PROVOCATION + 

4.      patient ni sensible ni intoxiqué                                MELISA - / PROVOCATION –                        

      mais avec un électrogalvanisme buccal important

 le concept thérapeutique sera déterminé par la situation des tests:  

1.      patient sensible voire allergique,  mais non intoxiqué           MELISA + / PROVOCATION - -Désensibilisation avec une nutrition et micronutrition (d'après bilans sanguins PAG-PNAR) adaptées avant toute dépose (environ 6 mois) et quand le test MELISA se normalise, on procède à une dépose sécuritaire dans l’ordre décroissant des puissances de piles (test électrogalvanique)

2.      patient  intoxiqué mais ni sensible ni allergique                   MELISA - / PROVOCATION +      

     dépose sécuritaire dans l’ordre décroissant des puissances de piles, accompagné d’une chélation à chaque dépose d’amalgame

3.      patient sensible voire allergique ET intoxiqué                      MELISA + /PROVOCATION +

a.      Nutrition et micronutrition d'après bilans sanguins (PAG_PNAR)

b.      Chélations régulières

c.       Bilans biologiques de contrôle, et dès que les bilans sanguins et urinaire ainsi que la clinique s'améliore, on passe à l'étape suivante d.

d.      dépose sécuritaire dans l’ordre décroissant des puissances de piles, accompagné d’une chélation à chaque dépose d’amalgame

4.      patient ni sensible ni allergique ni intoxiqué mais présentant un électrogalvanisme marqué                                                                                MELISA - / PROVOCATION –          Dépose sécuritaire selon la puissance des piles (P3) 

                                 Max:    DDP 150mV   I1:  5   I2 :2,8   I3:  1  mA 

 Les autres tests, et à quoi ils servent...

Il est judicieux de préparer le patient à la dépose en fonction de bilans sanguins, urinaire et respiratoires complémentaires. Il est donc nécessaire de connaître le fonctionnement du patient, de connaître les carences ou excès dans les nutriments (apports alimentaires) et micronutriments (vitamines et oligo-éléments) car de cette vision du terrain découlera l'appréhension de sa sensibilité aux agents toxiques. Un terrain carencé ou acidifié amènera forcément le patient à être plus sensibles aux agressions, ce qui créera le lit des maladies dégénératives et inflammatoires; et s'il est déjà malade, cette approche lui permettra de s'améliorer cliniquement et biologiquement. Ceci permettra également au patient d'éviter zne aggravation thérapeuthique suite à la dépose de ses amalgames.

  1. la mesure de l'électrogalvanisme buccal (électrogalvanique buccal

  2. test du pH urinaire (voir équilibre acide-base

  3. analyse sanguine des acides gras (PAG)

  4. analyse sanguine des systèmes radicalaire et antiradicalaire (PNAR)

 

L'électrogalvanisme buccal: la mise en place d'amalgames et de couronnes en métaux nobles ou vils dans la bouche, et ceci à cause de la salive, provoque des courants électriques qui peuvent être nuisibles, soit par l'apparition de champs électromagnétiques, soit par les lois de l'électrochimie qui mènent à la mise en solution des métaux constitutifs des matériaux employés, ce qui peut engendrer une sensibilisation progressive, voire une intoxication aux différents métaux. De plus ce test permet de prévoir la dépose des amalgames dans l'ordre d'importance des piles.   voir Les métaux et l'art dentaire ainsi que l'electrogalvanisme dentaire   

Le pH urinaire: Tous les déchets issus du métabolisme créent des acides qui devront être détoxifiés par le foie et éliminés par les reins. C'est pour cela que l'urine, qui est le résultat de cette élimination nocturne, est acide le matin. Si la quantité d'acides est trop importante, ou si le travail d'élimination est insuffisant, l'urine reste acide. L'urine représente donc l'état "d'encombrement" de note corps  par des toxines acides. 

L'analyse sanguine des acides gras permet de connaître la performance du métabolisme en évaluant l'état des structures membranaires, de savoir si l'apport des acides gras essentiels est suffisant, de pallier aux carences (souvent le cas pour les Omégas 6 et 3) et d'évaluer la performance du système enzymatique des graisses

L'analyse sanguine du système radicalaire et antiradicalaire permet d'évaluer l'état des structures et la normalité des systèmes radicalaires et antiradicalaire. De l'état du système radicalaire dépend la possibilité pour le corps d'éliminer les toxines, toxiques et poisons.

    

    Ces analyses permettent de faire enfin un vrai diagnostic de sensibilité éventuel à des métaux, de connaître les modalités de fonctionnement du patient ( le terrain et son traitement), de procéder à une préparation adéquate du patient et ainsi appliquer un protocole de dépose d'amalgames non iatrogène

 

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